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Avr

Fauchage tardif

Une nouvelle campagne de fauchage des bords de route étant sur le point de commencer, rappelons que la Commune d’Estaimpuis fait partie de celles ayant signé la convention « fauchage tardif ». Ainsi, un certain nombre de talus et accotements situés le long des routes et chemins ne seront fauchés que plus tard, lorsque la végétation aura atteint sa taille maximale.

Afin de garantir le confort et la sécurité de tous les usagers, des fauchages plus réguliers sont, bien sûr, maintenus de manière à créer une bande de sécurité et à dégager la vue dans les carrefours et virages.

Au fond, à quoi sert le fauchage tardif ?

Le fauchage tardif doit permettre à différentes espèces végétales ou animales de trouver les meilleures conditions utiles pour leur développement et leur reproduction.

En effet, du côté des végétaux, une fauche trop hâtive va empêcher les plantes de monter en graines et sans ces graines, ces espèces disparaissent. Nous assistons alors à la banalisation de nos bords de route et à un appauvrissement de la biodiversité.

Une fauche effectuée trop tôt dans la saison va également entrainer une sérieuse perturbation au niveau des espèces animales qui trouvent dans ces bords de route non seulement un refuge les mettant à l’abri des prédateurs, un corridor permettant un déplacement moins risqué et un lieu de rencontre au moment de la reproduction. Et c’est sans compter sur l’apport de nourriture que ce genre de bord de route peut fournir à différentes espèces.

De nombreuses communes ont signé la convention « fauchage tardif » proposée par l’administration régionale. Les résultats sont sans appel. Lorsqu’une commune fauche ses bords de route après le mois de juillet et si possible même après le mois d’août et qu’en plus elle procède au ramassage du produit de fauche, la richesse faunistique et floristique est en quelques années en pleine expansion. L’exportation du produit de fauche permet en effet d’éviter d’enrichir le sol, enrichissement organique nuisant au développement de végétaux préférant les sols plus pauvres.